Polyplast repousse les limites dans le secteur minier

Polyplast repousse les limites dans le secteur minier

De par son positionnement en tant que figure de proue en matière de fabrication de pièces en polyuréthane au Québec, Polyplast se donne comme mission de constamment innover et d’offrir toujours plus de solutions inédites à sa clientèle. Encore une fois, nous repoussons les limites techniques auxquelles sont confrontés les acteurs du secteur industriel en travaillant, cette fois-ci, sur l’amélioration des joints d’étanchéité de broyeur à boulets, mieux connus sous le nom de « seal » de « ball mill ».

 

Qu’est-ce qu’un broyeur à boulets?

Le broyeur à boulets est un outil central dans les mines puisque c’est grâce à lui que sont broyés les minerais extraits. Puisque la rotation de l’appareil cause beaucoup de friction, les joints doivent souvent être remplacés, ce qui peut mettre sur pause les opérations d’extraction durant plus de six heures. Notre nouveau « seal » sera doté d’une meilleure étanchéité et se montrera donc plus efficace que les versions présentement offertes sur le marché. En effet, plusieurs mois de tests satisfaisants nous donnent toutes les raisons de nous montrer optimistes quant à la possibilité d’une mise en marché imminente. Ainsi, nous croyons pouvoir optimiser la durée d’utilisation des appareils d’extraction et maximiser l’exploitation des sites de forage.     

 

Du terrain à nos labos

Chez Polyplast, être à l’écoute de nos clients n’est pas qu’une promesse, c’est une réalité. L’idée d’améliorer la recette déjà existante des joints de « ball mill » nous est venue de l’expérience du terrain, puisque les mines sont toutes confrontées au même problème : les joints se mettent inévitablement à fuir au fil de l’utilisation des appareils de broyage. Nous avons pris le problème à bras-le-corps. En laboratoire, nous avons recueilli plusieurs échantillons de polyuréthane afin de les mélanger avec des additifs, pour ensuite les valider sur un banc d’essai à échelle réduite, qui reproduit les efforts présents sur un broyeur réel. Le but était d’estimer la durée de vie des échantillons en situation de réelle friction.

 

Un nouveau joint, et après?

Le prochain défi auquel devra s’attaquer notre concepteur Fulbert-Boris, qui a déjà conduit avec succès de nombreux tests de diminution de la friction, touche à la propagation de la chaleur. En effet, en raison du frottement, la chaleur s’accumule rapidement sur les points de contact à l’intérieur de la machine et doit être dissipée. L’équipe chargée de cette importante mission croit déjà être en mesure d’évacuer la chaleur de la zone de friction pour l’envoyer vers l’extérieur afin d’assurer un refroidissement constant des pièces. Ce faisant, la lubrification nécessaire lors de frottements pourrait même s’en trouver considérablement réduite. Au-delà des joints de broyeur à boulets, les belles avancées de Polyplast ouvrent la porte à une multitude d’autres projets dans un futur rapproché.

Nous sommes fiers des progrès réalisés par nos équipes et avons très hâte de tester sous peu notre nouveau produit final auprès de nos partenaires de l’industrie. À ce sujet, nous avons déjà cerné un partenaire potentiel qui fera l’essai de notre « seal » sur ses propres équipements. Nous conduirons encore quelques tests pendant les prochains mois et nous visons le début de l’année 2023 pour entamer le processus de commercialisation de notre produit. Restez à l’affût pour plus d’annonces à ce sujet prochainement!

 

Source : François Boisclair

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